C’est la question que se pose tous les étudiants d’école de commerce depuis bientôt un an. Quand l’internationalisation est une part importante des compétences acquises dans le cursus, comment s’assurer que l’on saura manager la différence et travailler en territoire multi-culturel quand tout voyage est rendu impossible par la crise sanitaire ?
De nombreuses écoles se sont penchées sur le sujet et proposent des solutions pédagogiques innovantes. Ne vous y tromper pas, il faudra attendre un peu pour développer vos compétences d’orientation dans un métro dont on ne parle pas la langue ou la découverte de nouvelles saveurs.
Pourtant le voyage, ou l’expatriation universitaire ne se résume pas à un séjour touristique dans une contrée exotique. C’est bien d’inter culturalisme, d’ouverture d’esprit, de confrontation à la différence qu’il est question. Ce sont les compétences réelles que les étudiants ramènent dans leurs bagages au retour d’un semestre d’échange.
Or ces compétences peuvent s’acquérir à distance, c’est ce que l’on appelle « Internationalisation at home ». Le principe ? Mettre en relation des étudiants venus d’univers (et d’universités) différentes, parlant de multiples langues pour les faire travailler ensemble sur des sujets communs.
Bien entendu, les cohortes de professeurs internationaux dans les écoles de commerce sont des ressources précieuses pour animer ces groupes de travail d’un nouveau genre. A l’ESDES, par exemple, les étudiants du programme Bachelor sont mêlés aux étudiants marocains de l’ESCA et aux étudiants grecs d’un troisième partenaire pour un concours entrepreneurial entièrement digital. Leur mission : révéler les opportunités de business qui émergeront de la crise sanitaire. Langue de travail ? english of course !
Les professeurs des 3 institutions se relaient pour animer les groupes d’étudiants. Déjouer les idées reçues issue de sa culture dominante, comprendre et convaincre dans une autre langue que la sienne, découvrir et accepter les pratiques culturelles des autres… autant de défis que les étudiants apprendront à relever.
L’internationalisation at home, c’est une expérience concrète de management du multiculturalisme, comme un avant-goût des missions et des enjeux qui attendent ces futurs managers dans les grandes entreprises mondialisées.
Si l’expérience n’a pas la saveur de la découverte sur site, elle est riche de bénéfices professionnels et de compétences acquises. C’est aussi un bon moyen de maîtriser son bilan carbone… avant de pouvoir reprendre l’avion un jour !
Pour en savoir plus : lire l'article "Internationalisation at home" sur esdes.fr