ESDES

2 min.

24 mars 2021

Les inégalités entre les hommes et les femmes persistent en France. Moins bien payées (-25% de salaire à travail et responsabilités égales) et plus souvent en temps partiel subi que les hommes, les femmes restent, en moyenne, moins bien traitées que les hommes sur le marché de l’emploi. Ces inégalités viennent-elles de leur éducation ?

Non, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à être diplômées du supérieur (59% des diplômés sont des femmes) mais elles choisissent souvent des filières moins rémunératrices. Qu’en est-il quand elles s’orientent dans les meilleures écoles, qui proposent des formations parmi les mieux reconnues et les plus demandées sur le marché de l’emploi ?

L’enquête annuelle de la Conférence des Grandes Ecoles analyse chaque année la qualité d’insertion des jeunes diplômés et les différences entre les hommes et les femmes. On observe un écart bien moins important à la sortie de ces Grandes écoles entre le salaire des hommes et des femmes, par rapport à l’écart moyen des salaires en France. Un diplôme d’excellence est ainsi pour les femmes, un bon moyen de lutter contre ces inégalités.

La pédagogie n’est sans doute pas étrangère à ce traitement plus équitable. En effet, de nombreuses Ecoles de Commerce se sont emparées du sujet et proposent des modules de cours, des projets de groupes ou des cas pratiques visant à sensibiliser les étudiants à cette différence de traitement. Etre bien informé, comprendre les inégalités est un bon moyen pour les combattre. Que l’on soit en situation de recherche de son premier emploi (et de négociation de son premier salaire) ou plus tard en situation de recrutement, la compréhension des enjeux d’égalité salariale viendra influer sur la décision finale.

Un bel exemple de cette prise de conscience collective, au sein d’une génération de futurs managers responsables s’est exprimé dans le concours « Génération Egalité 2020 » lancé par la CGE en janvier 2021. 

Trois étudiants de l’ESDES Lyon Business School remportent le prix du jury avec un film d’animation prenant en compte, non seulement les inégalités de genre mais aussi d’origine, de situation.

C’est bien au sortir des Grandes Écoles de commerce que les inégalités salariales entre les hommes et les femmes sont les moindres. C’est sans doute par ce que ce sont dans ces écoles que les jeunes diplômées sont les mieux préparées à affronter ces inégalités, et mieux armées pour les combattre.

Jeunes filles, rejoignez une Grande École de commerce et brisez le plafond de verre !

 

Source 

Partager ce post sur

Articles récents

Voir tous les articles